N° 1 des ventes 2022 (version numérique)

des éditions Les Presses Littéraires

Les péripéties d’un escroc invétéré, volage et immature, refaçonné par l’imaginaire de son fils nomade.

Bernard a disparu. Endetté jusqu’au cou, le quinquagénaire breton s’est visiblement fait la malle. À moins qu’on ne le retrouve au fond d’un lac, un boulet au pied ? Soyons honnêtes, personne ne serait surpris.

Nomade, son fils Gaëtan s’est isolé dans le désert andalou avec son compagnon. Il fuit ce père escroc comme la peste. Arnaque après arnaque, le jeune homme est constamment interpellé par les victimes de son géniteur – des mères célibataires, essentiellement.

Mais Bernard semble avoir vraiment disparu cette fois-ci. De plus en plus anxieux, plongé dans ses souvenirs, Gaëtan va alors tenter de mieux comprendre ce Peter Pan amoral, jusqu’à fantasmer l’impossible : la rédemption de son père. 

Mêlant tendresse et humour grinçant, ce premier roman intimiste, singulier, à l’écriture vive et lucide, est un acte de résistance contre l’inéluctable.

Ce livre est né d’une succession de frustrations. En 2018, j’ai quitté mon quotidien sédentaire parisien pour entamer une vie nomade à bord d’un camping-car. En délaissant les auditions et mes projets cinématographiques, je savais que le manque créatif allait vite se faire ressentir. J’écrivais déjà depuis quelques années, essentiellement des scénarios restés dans mes tiroirs, mais je n’avais pas l’ambition de m’attaquer à un roman. Quelques mois après le début de ce périple sur les routes espagnoles, j’ai appris que mon père, le vrai, était porté disparu. Le savoir hors d’atteinte m’a en quelque sorte libéré, après des années à fuir ses escroqueries, mais c’est davantage l’angoisse de, peut-être, ne jamais le revoir qui m’a poussé à écrire sur lui. Une nécessité. Et la conviction d’avoir suffisamment de recul pour m’y coller. La ride du souci a alors commencé à se former. Mon père est devenu Bernard, je suis devenu Gaëtan, et la fiction a rapidement pris le dessus sur la réalité, jusqu’à me faire oublier l’aspect cathartique de ce projet.

En brossant le portrait de cet homme inadapté, truculent, bloqué dans son enfance, j’ai vite compris que je touchais à quelque chose d’universel. J’espère que les lecteurs prendront autant de plaisir à suivre les “aventures” de Bernard que j’ai eu à les écrire.

La ride du souci fait partie des 5 livres à découvrir cet automne selon Jock.life :

« Pour ce premier roman à l’humour acerbe, Grégoire Thoby s’est inspiré de sa propre vie, tout en poussant son récit dans des directions inattendues. C’est d’une grande fraîcheur, d’une belle lucidité, et d’une sacrée liberté de ton. »

Coup de coeur de France Bleu

L'écriture, l'histoire, les personnages, les décors, tout se tient dans ce premier roman. Familier au début, le texte nous glisse dans la relation père fils arbitrée par les "digressions" paternelles. On glisse ensuite dans les tréfonds de sa personnalité qu'Almodovar ne renierait pas. Et puis c'est une explosion d'humanité, soutenue par un style juste, précis, souple, d'une très grande perfection. On croulerait sous l'émotion si l'humour cynique et bienveillant à la fois, omniprésent, nous évitait, comme par pudeur, d'y sombrer. Qu'il est court ce roman. On voudrait prolonger le séjour et on compte sur Gaëtan, le fils, pour nous y emmener.

Patrick A. (Amazon)

Je recommande vivement la lecture de ce roman qui respire l'authenticité, l'humanité. L'auteur nous fait vivre pleinement l'histoire, faisant ainsi jongler nos émotions. La structure du livre est très intéressante et fonctionne à merveille. Une fois commencé, il ne se lâche plus. Auteur prometteur !

Bérangère D. (Fnac)

Cela faisait un bail que je n'avais pas lu un roman qui me fasse rire et pleurer à la fois ! Ce livre est un petit bijou de drôlerie et d'intelligence. Sa structure est étonnante et vraiment novatrice. Les personnages sont réellement vivants, les dialogues font mouche. C'est un vrai rollercoaster émotionnel et il est impossible de le lâcher en cours de lecture.

Frederic33 (Babelio)

Un petit bijou écrit avec une grande sincérité. L'auteur accorde au lecteur une place au premier rang dans une aventure personnelle et rocambolesque. A travers ce récit l’empathie et la désapprobation se confondent. L’écriture est drôle, sérieuse et explicite ; elle arrive à nous faire croire à cette histoire et à chercher un « happy ending ». Les personnages, réels ou non sont empreints d’une touchante authenticité. Il n’est pas difficile de se projeter dans les rapports compliqués qu’entretien Bernard avec les femmes et par la force des choses avec ses fils. Difficile de poser ce livre ; l’auteur décrit tellement bien les situations cocasses et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. J'ai adoré !

Andrea T. (Decitre)

N’hésitez pas à prolonger votre lecture avec la playlist du livre disponible sur Spotify.